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TRAVAUX DOMAINES

COLLOQUE SUR LE CINEMA IVOIRIEN

 

 

 

COLLOQUE SUR LE CINEMA IVOIRIEN

13 et 14 Novembre 2018

 

 

A l’initiative de l’ASCAD, durant deux journées consécutives, notamment les 13 et 14 novembre 2018, il s’est tenu à l’auditorium du conseil de l’Ordre des Architectes à Abidjan, Cocody, un colloque sur le cinéma ivoirien : Etat des lieux et perspectives.

Le document de synthèse est structuré en trois points, ce sont : le cadre général, les acquis du colloque et les recommandations.

 

 

I – LE CADRE GENERAL

Le cadre général est défini par la justification ; la qualité des participants, les activités du colloque et les thématiques abordées.

1- Justification du colloque

En Côte d’Ivoire, le parcours de la cinématographie s’est fait en dents de scie avec des périodes lumineuses couronnées de consécration et de d’intervalles sombres et longs. Ce constat s’explique par le fait que l’Etat de Côte d’Ivoire ne s’est pas investi entièrement dans la production cinématographique quand bien même qu’une loi d’organisation soit en cours.

Aujourd’hui on pose la question : quel sera le cinéma ivoirien, après tant de tâtonnements ?

L’objectif du présent colloque est de trouver des éléments de réponse à cette question.

 

2- La qualité des participants

Ont pris part aux activités des deux journées les personnes suivantes :

 

►Personnes physiques

- des étudiants ;

- des experts-consultants ;

- des responsables d’Institutions ;

- des directeurs ;

- des enseignants ;

- des journalistes ;

- des acteurs ;

- des professionnels du métier du cinéma : scénaristes, directeurs de production, réalisateurs, directeurs de photo et ingénieurs du son, ingénieurs de son.

 

 

 

► Institutions

UFHB, ASCAD, UAO, Ministère de la Culture et de la Francophonie, INSAAC, Palmarès Production, Hollywood Production, etc.

 

 

3- Les activités du colloque

Nous y comptons :

Une conférence inaugurale ; des communications scientifiques ; des expériences personnelles : privée ; des débats et échanges

 

 

4- Les thématiques abordées Elles sont les suivantes :

La loi et la politique publique relative à l’industrie cinématographique ; l’expérience de la production individuelle, financement ; production : estimation et perspectives ; diffusion ; exploitation ; formation des techniciens ; formation des acteurs ; conservation des films.

 

 

II – LE DIAGNOSTIC DES SITUATIONS

A la suite des brillantes communications, suivies de débats et d’échanges enrichissants, le diagnostic se schématise en deux registres : les contraintes et les atouts.

 

 

1- Les contraintes

- l’absence de décrets d’application des lois de 2014 organisant la profession cinématographique ;

- le manque de financement conséquent pour la promotion de l’industrie cinématographique ;

- le manque de formation adéquate des acteurs et le manque de renforcement de capacités des professionnels.

 

 

2 - Les atouts

- l’existence d’une volonté politique du gouvernement par la création de l’Office national du cinéma en Côte d’Ivoire (ONAC-CI) ;

- la création d’un fonds de soutien à la production cinématographique ; FONSIC ;

- la création de la loi n° 2014-425 du 14 juillet 2014, relative à l’industrie cinématographique ;

- l’existence d’un engouement de la population ivoirienne envers le cinéma.

 

 

 

 

 

III – RECOMMANDATIONS ET PERSPECTIVES

 

- organiser la profession par un recensement de tous les acteurs dans les différents secteurs avec l’octroi d’une carte professionnelle sur les critères à déterminer ;

- former des personnes spécialistes du droit des affaires, à la connaissance du secteur cinématographique et audiovisuel en vue d’encadrer les acteurs de la filière dans la rédaction et la signature de leurs différents contrats ;

- encourager la création d’une école ou de structure de formation aux métiers de l’image et du son ; les accompagner financièrement ;

La création d’une école est une opération coûteuse qui demande des équipements techniques performants et qui évoluent rapidement et qu’il faut remplacer. En un mot une école de cinéma est un studio de cinéma professionnel en miniature ou les étudiants peuvent suivre le processus de la production d’un film

- créer une cinémathèque de films ;

- rendre obligatoire le dépôt légal pour toute production ;

- renforcer les relations entre les services d’archives dans les administrations ;

- organiser des séminaires à l’endroit des conservateurs et archivistes ;